Chaque victime d’un accident de la route (conducteur, passager, piéton, cycliste, motard, etc.), doit rapidement effectuer certaines démarches afin de faire valoir ses droits pour être indemnisée dans les plus brefs délais.
La voie pénale ou la voie civile ?
Dès l’accident survenu, contactez votre assurance pour qu’elle prenne en charge le remorquage du véhicule s’il y a besoin. Puis faites établir un certificat médical qui fera partie des pièces à fournir afin de constituer un dossier en vue de votre indemnisation, au même titre qu’une attestation de perte de salaire en cas d’arrêt de travail.
En effet pour être en accord avec la loi Badinter du 5 juillet 1985, l’assureur de la voiture en tort a l’obligation de vous faire une offre d’indemnisation. Attention, il est essentiel d’établir une déclaration d’accident par lettre recommandée auprès de votre assureur, dans les 5 jours ouvrés à compter de la date de l’accident.
S’il y a eu infraction pénale lors des faits survenus à votre encontre, commencez par déposer plainte. Une enquête sera ainsi ouverte et à son issue vous recevrez un « avis à victime » vous informant du jour de l’audience, pour pouvoir vous constituer partie civile.
Le droit à un avocat
Se faire assister dans toutes ces démarches complexes est un droit. Si un auteur présumé a le droit de choisir son avocat excès de vitesse pour défendre ses intérêts, la victime peut elle aussi faire ce choix en prenant un avocat accident de la circulation. Si vous choisissez un avocat automobile spécialisé dans le droit routier, il pourra obtenir gratuitement le procès verbal de police ou de gendarmerie (tout comme votre assureur), en cas d’accident avec responsabilité d’un tiers.
Pour trouver un cabinet d’avocats spécialisés dans le droit routier, rendez-vous sur http://www.akrich-savary-avocats.com.
